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Je ne viens plus si souvent dans ce quartier, mais quand j'y passe, je traîne toujours chez Boulinier. J'ai quelques souvenirs précis de trouvailles : la collection complète de l'éphémère édition française de Mad Magazine, ou encore le "Petit Psikopat illustré" période fanzine, et puis des albums soldés de collections (à Suivre) ou Special USA, enfin tout un tas de lectures un peu rares (car boudées par le public) qui ont façonné mes goûts de lecteur.
Plein de bonheur à feuilleter les livres chez vous comme à la maison.bonne continuation et espérons fréquenter vos autres magasins.
J’ai construit ma culture bd chez vous. Je m’y suis réfugié après les mauvaises notes, j’y ai fêté les bonnes. A chaque fois, mes lectures ont été bercées par la voix du vendeur argentin dont je ne connais même pas le nom. Je suis repassé dans la boutique il y a quelques mois, vingt ans après. Ce vendeur était toujours là! Merci
Lors de ma première sortie parisienne avec ma copine, nous sommes passés devant ce grand magasin qui nous intriguait tous les deux. Nous avons alors passé plus d’une heure dans ce magasin rempli de livres et de dvd. Je ne sais pas pourquoi on s’en souvient encore aujourd’hui.
Merci. Saint-Michel ne sera plus le même pour moi. Samuel b
Pendant longtemps je suis passé devant le magasin sans m'y arrêter et puis il y a un je suis finalement rentré et j'ai acheté plein de livres. Depuis c'était devenu une habitude. Je regrette que le bail n'ait pas été renouvelé.
memorable les moments que j’ai passe dans votre etablissement une grande page parisienne se tourne
J'habite Clermont Ferrand, Fan de musique, à chaque venue dans la capitale, à la recherche de quelques "galettes", au même titre qui Gibert, Crocodiscs et autres je ne manquait pas de faire un petit tour chez vous.
Bonne continuation.
C'est avec un gros pincement au cœur que j'apprends la fermeture du plus grand, du plus beau et du plus riche Boulinier de Paris. Ce lieu était mythique : il contenait des tonnes de DVDs, de CDs, de livres en tout genre, théâtre, science-fiction, romans en anglais, éparpillés sur un nombre impressionnant d'étages... Quand on entrait dans le magasin, on en avait pour des heures à chiner. Je ne pouvais pas passer par St-Michel sans passer au Boulinier. Merci à toute l'équipe d'avoir tenu le coup autant que possible ! À très bientôt, dans vos autres magasins parisiens... Sylvain.
C'est une profonde tristesse qui m'assaille à lire cette lettre, j'ai renoué avec les écrits les plus insolites, les bandes dessinées qui m'ont tant inspirées, grâce à vous Boulinier St-Michel. Sortir du travail, descendre le boulevard et vous retrouver en soirée, chiner, se laisser hameçonner par la tranche d'un livre, tomber sur la perle rare, toujours dans une ambiance humaine et musicale hétéroclite... Je garde un excellent souvenir de vous, et je reviendrais avant votre départ.
Mon meilleur souvenir : le numéro 1 de Fluide . Encore un endroit mythique du quartier qui disparait . Il ne restera bientôt du quartier qu'une chanson de Souchon .
Je fréquente votre boutique de St Michel depuis plus de 40 ans et pratiquement chaque fois que je passais dans le quartier, je m'arrêtais chez vous pour chiner parmi votre impressionnante collection de livres d'occasion. C'était un véritable moment de plaisir pour moi et je repartais toujours avec quelques nouvelles trouvailles sous le bras. Vous allez me manquer et le quartier ne sera plus le même sans vous. Merci en tout cas d'avoir résisté et porté la flamme toutes ces années pendant que le quartier perdait petit à petit de son charme d'antan au fur et à mesure que fermaient les lieux de culture populaire au profit des magasins de fringues et les fast-food. Patrick F
Je ne pensais pas prendre une douche froide ce matin en dépit de la météo...c’est toute ma météorologie personnelle et ma géographie parisienne qui sont sous l’eau.... Dans peu de temps nous passerons indifférents et nostalgiques devant une énième enseigne internationale du vide en lieu et place de ce qui fut un temple de la culture parisienne! Un hasard merveilleux au cœur des rayons, des trouvailles magnifiques qui me manqueront indéfiniment ....
Une grande tristesse d’un parisien Boulinier boulimique ....
Salut, L'Association vous gardera une reconnaissance éternelle pour votre aide dans les débuts. Grosses bises et bon courage !
UN ENDROIT MAGNIFIQUE Etudiant, j'étais ravi de pouvoir me rendre dans ce magasin d'occasion pour vendre mais surtout acheter des livres, des disques, des BD, ... Quel dommage que notre société capitaliste n'accepte plus que l'argent ne soit pas le seul décideur des choses de notre vie. bon courage
J adore ce magasin, il est lié à beaucoup de souvenirs. Je suis touchée que mes enfants apprécient énormément ce magasin depuis leur petite enfance. La nouvelle de la fermeture de ce lieu mythique est bien triste
De mes promenades parisiennes, un souvenir, un passage obligé, celui de votre magasin... Merci
Combien d'heures j'ai passé, seul ou avec des amis, dans cet endroit, à regarder les couvertures des livres, les pochettes des disques, des cd, des cassettes hs, des dvd, à faire plein de découvertes ! Que de souvenirs ! Eric Dubois Ecrivain et poète , artiste, blogueur, revuiste "Le Capital des Mots"
J’y passe chaque semaine, j’y ai acheté des trésors, je ne m’en remettrai pas
Quatre générations ont tenu cette caverne d Ali Baba je crois. C'est un pincement au cœur aujourd'hui pour nous, ma grand-mère y amenait ma mère (Aggie et Lili...) puis moi, j'y ai menée ma fille... je vous souhaite que l'aventure reste belle, cette adresse restera vôtre quel que soit votre remplaçant . Nathalie
J'ai démenagé à Paris pour deux raisons: l'amour et... Boulinier!
La joie de chiner, de trouver des livres méconnus à prix imbattable... la flânerie savante et musicale... De beaux moments. Triste d'apprendre cette fermeture... A croire que le Quartier Latin perd progressivement ses petits recoins de cultures où l'amateur et l'érudit se rejoignent pour trouver leur bonheur...
Mon grand-père, natif du quartier, était un habitué dès l’ouverture du magasin en 1938. Il a transmis le flambeau à ma mère, puis je l’ai repris et ai déjà souvent emmené mes enfants. Pour nous, Boulinier c’est quatre générations de clients réguliers, des heures à chercher la bonne occase dans les rayons, le fond sonore, l’odeur des vieux livres, le sous-sol encombré et si attachant. Ce sont les promenades dominicales avec une petite halte dans cette enseigne ouverte quand les autres ne l’étaient pas. Beaucoup de souvenirs qui nous rattachent à ce quartier et son atmosphère qui semble peu à peu disparaître.
Merci. Boulinier est l'endroit qui me manque le plus depuis que j'ai quitté Paris. J'y revenais à chaque passage ponctuel à Paris.
merci à mon père de m'y avoir emmenée quand j'étais enfant merci pour tous ces moments passés à chercher des pépites merci pour les pépites merci d'avoir existé, pour les livres qui m'ont nourri et inspiré merci pour les souvenirs H.
merci
Bonjour à tous. Quelle tristesse de voir disparaître, dans ce quartier étudiant du Boul'mich que j'ai si longtemps fréquenté, cette si belle enseigne, après bien d'autres librairies, remplacées, au fur et à mesure, par des magasins de vente de vêtements, sans âme et sans intérêt ! … il y reste encore Gibert Jeune, qui accueille les étudiants, leurs parents et bien d'autres, mais dont la concurrence féroce du e-commerce pourrait bien faire également vaciller ses derniers magasins … Je me rappelle, encore jeune, le temps passé, assis sur le sol, à avaler les bandes dessinées, sans compter les heures … puis, plus tard, l'achat d'ouvrages universitaires à prix abordable, les conseils toujours avisés du libraire … bref, que de bons souvenirs !!! Que cette enseigne continue à vivre longtemps, en d'autres lieux, dans le même esprit et les mêmes plaisirs partagés ...
Le Boulinier de St Michel a été l'un de mes premiers points de chute à mon arrivée à Paris, il y a quatre ans. Je n'avais alors aucun livre avec moi, tout était resté chez mes parents. Aujourd'hui, une grande partie de ma désormais grande bibliothèque parisienne provient de chez vous. Inlassablement, la majorité de mes balades dans la capitale finissaient par me mener le long du Boulevard St Michel, dans votre librairie. Pour cinq minutes ou pour une heure, il y avait toujours quelque chose à regarder, toujours un livre à dénicher, à découvrir au milieu des bacs et des étagères. Je suis triste à l'idée de ne plus jamais pouvoir monter ou descendre ce drôle d'escalier en colimaçon, menant vers ce sous-sol si étroit et encombré où j'ai découvert tant de livres de poche, de classiques de la science-fiction ou de polars... Bonne continuation ! - Marie B.
Je suis venu la premières fois je travaillai comme stagiaire au sénat, cinq années plus tard je travaillai à la Sorbonne et je passai mes midi dans les bacs de vinyle et de cd , 20 ans plus tard et une collection de vinyl plutôt sympa , c est mon fils que j emmène là-bas ,lui c est les manga et bd qui l interesse. le bld st Michel jy ai passer ma jeunesse et boulinier était le passage obligé sa reste l un des rare endroit qui reste de ce bon temp des années 90 ou pour quelques dizaines de franc on passait de superbe aprem et on rentrai avec des cd , merci boulinier pour ces bon moment
C'est l'un des premiers lieux que j'ai visité en arrivant à Paris pour étudier le cinéma et la musique. J'y achetais des vinyls de classique pour très peu cher et c'était un lieu de sortie incontournable pour nombre d'étudiants, d'artistes et de curieux. Triste nouvelle, soutien éternel d'un étranger de cette ville que votre magasin a introduit à la vie Parisienne. Aniss
C'était notre librairie, combien de livres, de disques et de CD avons nous trouvé, sur le chemin de notre travail, notre quartier. Ça fait un pincement au cœur de vous voir disparaître on aurait pu penser que l'on pourrait toujours vous retrouver là, toujours fidèle au poste. Avec nos regrets de vous voir disparaître.... Ça fait de la peine. Lydie et Claude
Tant d'heures passées à flâner dans vos rayons... Une découverte, Le seigneur des anneaux en anglais, mes premiers pas dans la langue de Shakespeare. Puis une autre, un Rabelais bon vivant pour apprécier notre littérature. Puis une autre, et une autre et... Près de 20 ans à traîner le quartier, près de 20 ans à toujours finir chez vous, un rituel bien rodé, un petit plaisir de dernière minute avant de sauter dans le Rer C et de dire "A la prochaine Paris". A la prochaine, petite joie du quotidien, découverte magique dans cette incroyable Caverne d'Ali Baba ! Merci à tous et à toutes pour nous avoir permis ces rencontres ~ A mes années fac et ses habitants, Lucile
Bonjour et Merci , je suis bien triste d'apprendre cette nouvelle , étant un client assidu de votre boutique , d'ailleurs pendant quelques années je m'y rendait tous les dimanches , j'y passais tellement d'heure qu'a deux reprises l'on m'a pris pour un vendeur , une cliente qui cherchait l’étage BD ,une autre qui m'a demandé conseil sur deux trois disques ! un livre se referme sur cette boutique ou l'on était toujours surpris a chaque passage , que ce soit pour un vinyle , un livre , ou bien la musique diffusée on trouvais toujours de quoi nourrir sa passion , bien heureusement les autres boutiques restent en place , mais rien ne remplacera celle du quartier Saint Michel . a bientot et Merci Amicalement Stéphane
Je suis triste d apprendre la fermeture de votre magasin que je fréquente depuis mon adolescence, j en ai 56 aujourd'hui, c est dire. J y ai acheté tous mes livres, disques, et dvd, je crois qu il n y a pas un samedi où je ne suis pas passée chez vous! Merci pour votre accueil et gentillesse, et de m avoir permis de trouver quelques perles. Bonne continuation à vous.
J'ai adoré fouiner dans vos rayons du temps de ma jeunesse... Je ne voyais pas le temps passer et j'en oubliais l'heure de sortie ! Toujours passionnée des livres anciens et de vieux disques j'espère que vous pourrez retrouver un local en Essonne par exemple je suis installée à présent à Evry Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite. J'espère avoir bientôt de meilleures nouvelles de votre part. Cordialement Yolande
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Boulinier sur le BoulMich, c'est mon grand frère qui me l'a appris. Et puis, mes mômes y ont acheté leurs premières BD avec leur argent de poche. Les jours de pluie ou de balade, les jours de blues ou pleins d'entrain, le sous-sol de Boulinier, avec ses escaliers de Tour Eiffel à sens unique, c'était la niche aux trésors. Même pas la peine de chercher ses sous en poche avant d'entrer. On pouvait toujours trouver un truc tellement pas cher qu'à la fin on avait l'impression d'en ressortir plus riche. Et puis les vieux manuels scolaires du second. Et les CD rangés dans un ordre mystérieux parfois, mais pleins de musiques étranges et classiques. Ce magasin rendait moins con celui qui y entrait. Le Quartier Latin le perd (son latin). Déjà que La Hune a démâté et que le Quai des Orfèvres s'est esbigné à perpète à coté du périph. Bien sûr, il y a et il y aura d'autres Boulinier. Mais qui a oublié sa première bagnole ou son premier baiser, hein? Allez, laissez-moi encore cinq minutes. Il y a un bac que j'ai pas encore fouillé. Le trésor est là.
J'ai toujours trouvé sympathique le regard du petit bonhomme veillant sur le 20 Bd Saint Michel... Ça va nous faire un grand vide. J'espère que le petit bonhomme continuera de veiller sur vous ! Merci pour les souvenirs
Je suis en France depuis trente ans, venant du Liban qui était en guerre depuis quelques années...j'avais fait à Beyrouth des études de lettres modernes. Je ne pouvais pas rapporter beaucoup de livres dans mes bagages, n'ayant droit qu'à 20 kg. Le premier livre que j'ai acheté en arrivant à Paris ce fut dans votre librairie et c'était l'anthologie de poésie de Pompidou. Je l'ai toujours, il m'accompagne partout et plus que jamais dans cette période que nous traversons. Je vous souhaite une belle continuation et espère vous revoir bientôt dans une autre librairie...si on ne peut se rendre sur place pour une dernière fois. Merci pour tout.
Notre vie s’amenuise . Que faire? Merci pour tous ces moments magnifiques.
MERCI, pour Eduardo, pour tout ce que la chine dans ce lieu m'a appris sur la littérature, pour les belles éditions, pour celles qui sont rares, pour la session Pléiade une fois par an, pour avoir arrêté de mettre des étiquettes sur les couvertures fragiles et être passé au crayon à papier, pour la qualité de la sélection de la librairie BD de l'étage, pour avoir toujours mis de la musique à fond (et là MERCI pour le classique et le Sunglasses at Night de Tiga et tous les autres bons goûts), pour le courage des libraires filles et garçons dans les courants d'air avec les quelques fous du quartier, MERCI d'avoir rendu tous ces trésors, livres, disques, DVD, abordables à toutes et tous !
Merci au boulinier de m'avoir permis de découvrir tant de BD dans ma jeunesse ! C'était devenu un incontournable lors de mes passages à Paris. Longue vie à sa famille !
pas régulier, mais à chaque fois happé. merci pour ces moments suspendus, bonne continuation. Olivier L.
Lycéen j'y venais avec un caddy à provisions acheter les livres destinés à faire ma culture. 25 ans plus tard je pense en avoir encore certains à lire, d'autant que le stock a augmenté au grès mes passages au cours de toutes ces années.
J'ai du mal à y croire. Cela faisait entre 25 et 30 ans que je fréquentais la boutique. J'avais même déposé un CV en temps de disette. Je lui dois une part de ma culture musicale, BD et littéraire. Les cassettes audio d'occase de Prince, Cock Robin ou Toto. Les Dragon Ball et les Strange bradés. Les polars d'Ellroy, les Freud ou Platon à prix cassé. Il y avait le gérant derrière sa caisse, imperturbable au milieu des jeunes. Plus de 20 ans à le voir ranger de la culture dans des sacs rouge et blanc qu'il me tend, sans rien lui dire d'autre que bonjour et merci. L'année dernière j'y suis retourné après une longue période d'absence. Je le revois derrière sa caisse, toujours sérieux et concentré. - 25-30 ans que je viens là, je lui dis. Ça fait plaisir de vous revoir. Son oeil a brillé et il a eu un sourire amusé avant de me répondre : - Pourquoi ? Vous pensiez que j'étais mort ? Au revoir monsieur. Au revoir Boulinier St Michel. Merci pour tout !
Habitant le quartier j’y passe au moins trois fois par semaine pour consulter les nouveaux arrivages vinyles. J’y ai découvert des merveilles grâce aux petits prix... C’était devenu un rituel.
Cette nouvelle est pour moi comme perdre un ami.
Que de souvenirs je peux avoir de cette boutique! Avec évidemment, la BD en premier lieu, et des vendeurs qui s'y connaissaient. Et je ne parle pas du catalogue de l'expo des arts décoratifs, des packs des premiers métal hurlant, du hors-série MH sur Alien qui sont toujours en bonne place dans ma bibliothèque. Olivier Cotte (scénariste de bande dessinée).
merci
Je n'ose imaginer ce que deviendra le boulevard saint Michel si les bailleurs expulsent les libraires. Venant de province, j'ai grandi juste en face d'une librairie d'occasion où j'achetais et revendais régulièrement mes livres ; c'est donc tout naturellement que je suis allé en priorité vers Boulinier quand je suis arrivé en 2001 à Paris pour mes études de philo. Au-delà des prix, cette librairie était une occasion (dans tous les sens du terme), de trouver des classiques, de repartir avec des films que l'on avait souvent projeter de voir sans passer le pas et de repartir pour 10 euros avec deux bons livres et deux bons films. Le livre étant l'objet d'une mémoire et le recueil d'un travail, - au-delà du simple commerce - retirer une librairie d'une rue et du quartier latin en particulier, c'est retirer une histoire et un futur, c'est empêcher tout ce qui fait la culture d'une civilisation.
Le Boulmich' sans Boulinier, ce n'est pas le Boulmich' !